mardi 22 mars 2016

Longues distances


L'Engadine par Ferdinand Hodler, en 1907
Me voici de retour à la maison pour dresser un premier bilan de la parenthèse « longues distances » de ma saison. En Suisse, je décroche la première place en skate sur le marathon de l’Engadine. En Norvège, je me classe 9ème de la Birkebeiner, une course de 54 kilomètres en classique. J’ai réalisé deux itinérances, entre le col de Maloja et S-Chanf, entre Rena et Lillehammer, en Norvège. En Suisse, j’ai skié sur un parcours que je connaissais bien (il s’agissait de ma cinquième participation à l’Engadine), en Norvège, sur une piste que je découvrais.

A l'arrivée avec Roman Furger (photo site officiel Engadine)
Sur le marathon de l’Engadine, j’avais vraiment envie d’aller chercher une troisième paire de cornes de bouquetins (le trophée remis au vainqueur). Une rencontre fortuite avec Hervé Balland la veille de la course pendant mon footing, quelques mots échangés, quelques conseils distillés par ce fondeur qui m’a toujours inspirée, m’ont donnés la force et la motivation supplémentaires pour l’imiter. Je savais qu’il participait lui aussi à la course, je lui avais promis de le rejoindre dans le club des trois (des trois victoires !), je l’ai fait, malgré des conditions très venteuses. Et, gagner le sprint de nuit le vendredi soir, ce fut le gâteau sur la cerise.
J'espère revenir dans les Grison pour compléter ma collection de Steinböcke.


Sur la Birkebeiner, disputer une grande classique en style classique au milieu des équipes du circuit Visma Ski Classic et un sac de 3, 5 kilos (enfin plutôt 4, 5 kilos, car je n’ai pas bu beaucoup) sur le dos fut une expérience inédite. Avec le Team Crédit Agricole Franche-Comté Ski de Fond nous avons bien géré et bien tiré notre épingle du jeux. Et, pendant le week-end, l’homme de la situation fut Charlie, notre farteur. Un grand merci à lui.
Je suis contente d’être arrivée au bout de cette course, d’avoir skié sur l’itinéraire des deux braves qui, en 1206, ont sauvé le tout jeune Hakon Hakonsson, futur roi de Norvège, d’avoir pu lever les yeux quelques fois sur des paysages fantastiques.
Par contre, je suis moins contente d’avoir du m’élancer une centaine de mètres derrière les trente filles de la ligne « élite ». Cette course s’est donc résumée à une poursuite de 54 kilomètres. J’étais en forme et j’aurais bien aimé voir au moins une fois les huit premières. Cela sera pour une autre fois.

Je repars cette fin de semaine dans les Alpes pour un dernier week-end de courses. Je vous donne rendez vous à Méribel pour la deuxième partie des championnats de France, samedi pour une mass start skate (10 kilomètres) et le dimanche pour le relais des Comités.

A très bientôt donc,

Anouk

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